Le message central du Christianisme est l’évangile. C’est la bonne nouvelle, annoncée par Jésus et ses apôtres, que le salut de l’homme, la vie éternelle, l’accès au paradis, la réconciliation avec Dieu, sont tous obtenus non pas par des bonnes oeuvres ou des rituels religieux, mais par la foi seule en Jésus.
“Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.” (Ephésiens 2:8-9)
Le pécheur qui se repent de ses péchés et place sa confiance en Jésus se voit pardonné de ses péchés, et a la vie éternelle, gratuitement. Quelle nouvelle!
“Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.” (Jean 3:16)
Celà dit, un autre enseignement important de la Bible est que si une personne se repent sincèrement de ses péchés, et place une foi véritable en Jésus, alors il s’ensuit nécessairement que cette personne va s’engager dans de bonnes oeuvres, ne serait-ce que par gratitude. Ces oeuvres ne sont jamais la raison pour laquelle il est accepté par Dieu, mais elles sont bel et bien une conséquence inévitable, le témoin d’une foi véritable.
Ces concepts sont clairement cohérents, mais j’ai depuis longtemps (et sans succès jusqu’ici) cherché à trouver une métaphore qui illustrerait bien cette distinction. La semaine dernière, j’étais à la conférence annuelle de l’Evangelical Theological Society à San Diego, et dans un article académique présenté par Wayne Grudem, il a fournit exactement l’illustration que je cherchais depuis longtemps.
Il a sorti son trousseau de clés, et il a dit quelque chose comme ça: “voyez, ceci est la clé de mon bureau au séminaire de Phoenix, et elle fait partie d’un trousseau, avec un porte clé, et d’autres objets attachés. La clé est la seule chose qui me permet d’entrer dans mon bureau. Néanmoins, le trousseau est toujours nécessairement attaché, et je ne peux donc pas entrer dans mon bureau si je n’ai pas le trousseau. Mais le trousseau lui-même ne joue aucun role dans l’ouverture de la porte de mon bureau, c’est bel et bien la clé seule; mais une clé qui n’est pas seule. De la même manière, la foi est le seul instrument de notre entrée au paradis, et les bonnes oeuvres qui s’ensuivent nécessairement ne jouent aucun rôle dans notre acceptation par Dieu. Elles suivent la foi sans faillir, mais ne nous obtiennent pas la grace de Dieu. Seule la foi en Christ obtient le pardon de nos péchés.”
J’ai trouvé l’illustration superbe. Nous sommes sauvés par la foi seule, mais une foi qui n’est pas seule.
Gloire à Dieu.